Ce que vous pouvez faire avec l’application de cartographie du RSSSC

Si vous êtes arrivé ici, c’est probablement que vous êtes déjà en train d’explorer la carte. Vous avez peut-être cherché votre arrondissement, consulté une autre organisation ou essayé les filtres. Vous vous demandez peut-être ce que cela signifierait de vous joindre. Peut-être que vous ne savez même pas si votre organisme est déjà listé.

Ce n’est pas grave. Cet outil est encore nouveau pour beaucoup de gens.

Mais si vous travaillez dans les services sociaux communautaires, il y a de fortes chances que vous ayez déjà eu le genre de questions auxquelles cette application est conçue pour aider à répondre.

Des questions comme :

• Qui d’autre offre ce genre de soutien dans ma région ?
• Y a-t-il des lacunes que nous ne voyons pas parce que nous sommes trop près du travail ?
• Avec qui pourrions-nous nous associer, apprendre ou référer ?
• Comment puis-je montrer le besoin que je vois tous les jours d’une manière que les bailleurs de fonds comprendront ?

C’est là que l’application de cartographie du RSSSC entre en jeu. C’est un espace partagé et évolutif où les fournisseurs de services peuvent se trouver les uns les autres, superposer le contexte local et construire une image plus claire de l’endroit où les soins sont offerts et où ils sont encore nécessaires.

Un modèle coopératif pour la connaissance communautaire

Cet outil n’est pas alimenté par des algorithmes. Il est alimenté par les personnes qui l’utilisent.

Chaque point sur la carte représente un véritable organisme qui a choisi de partager ce qu’il fait, qui il sert et où il le fait. Chaque nouvel ajout rend la carte plus complète et plus utile pour les autres.

L’application de cartographie est construite sur un modèle coopératif. Son exactitude et son impact dépendent des personnes et des organismes qui y contribuent. Lorsqu’un organisme met à jour ses renseignements, des dizaines d’autres en bénéficient. Lorsqu’un utilisateur filtre par type de service ou par quartier, il voit un réseau façonné par un effort partagé.

Il ne s’agit pas d'une base de données descendante. Il s’agit d’un système vivant construit à partir de la base.

Il ne s’agit pas seulement de visibilité. Il s’agit de rendre l’invisible visible.

Un endroit pour trouver ce qui n’est pas sur Google

De nombreuses organisations n’apparaissent pas dans les moteurs de recherche. Certaines sont trop petites. Certaines n’ont pas le temps de gérer un site web. Certaines offrent des services qui ne se traduisent pas bien.

L’application de cartographie du RSSSC facilite la mise en évidence de ces efforts plus discrets.

Vous pourriez trouver un groupe de soutien sans rendez-vous qui se réunit dans votre région mais qui ne fait jamais de publicité. Vous pourriez remarquer qu’il manque un soutien en cas de deuil dans votre arrondissement ou que le seul programme en anglais pour les aînés se trouve de l’autre côté de l’île.

Vous pourriez aussi découvrir quelqu’un qui fait un travail similaire au vôtre, à quelques pâtés de maisons de distance.

Un moyen de renforcer les histoires que nous racontons

Chaque organisme communautaire est appelé à faire plus avec moins. Au moment de demander du financement, d’élaborer un plan stratégique ou de faire rapport à une table, la plupart des équipes s’appuient sur des statistiques bricolées et des feuilles de calcul internes.

L’application de cartographie comprend des superpositions intégrées pour les données démographiques, les données économiques, les tendances démographiques, les profils linguistiques et plus encore. Ces couches proviennent du Recensement de 2021 et sont mises à jour à mesure que l’application évolue.

Vous pouvez les utiliser pour comprendre qui vit où et quels services les atteignent. Vous pouvez également télécharger des graphiques ou des instantanés pour appuyer votre dossier.

Il ne s’agit pas d’avoir toutes les réponses. Il s’agit de poser de meilleures questions et de prendre des décisions plus éclairées, ensemble.

Collaboration discrète

L’une des choses les plus précieuses qu’offre l’application est aussi la plus difficile à voir. Elle rend les connaissances communautaires visibles d’une manière qui nous aide à collaborer plus intentionnellement.

Des utilisateurs ont décrit avoir contacté des organisations qu’ils ont trouvées via l’application. Certains ont fait des références directes. Certains ont postulé à de nouvelles tables rondes. Certains ont ajusté leurs stratégies de sensibilisation en fonction de ce qu’ils ont trouvé dans les données.

Une organisation a même utilisé la carte pour planifier des publicités Facebook financées par une subvention, ciblant les arrondissements où les besoins linguistiques et les lacunes de services étaient clairement indiqués.

Ce ne sont pas des histoires qui font la une. Ce sont de petites décisions quotidiennes renforcées par le partage d’informations.

Si vous êtes curieux

Si vous utilisez déjà la carte pour chercher, filtrer ou naviguer, c’est un bon début. Vous n’avez pas à prendre de grandes décisions pour l’instant. Mais si votre organisation n’est pas sur la carte, ou si votre liste pourrait être mise à jour, vous pourriez considérer ce que vous voudriez que quelqu’un d’autre sache s’il vous cherchait.

Quels services offrez-vous ? Qui servez-vous ? Comment les gens vous trouvent-ils ?

Et puis, prenez peut-être quelques minutes pour remplir le sondage. Ou parlez à la personne de votre équipe qui gère votre compte RSSSC. Ce petit pas pourrait être exactement ce dont quelqu’un d’autre aura besoin la semaine prochaine lorsqu’il ouvrira la carte et cherchera.

Il ne s’agit pas de marketing. Il s’agit de se montrer. Ensemble